Au début des années 1990, Maurice "Mom" Boucher et ses camarades des Hells Angels de Montréal, réputés être les motards les plus impitoyables et les plus vicieux du monde, ont maîtrisé tous les arrivants, à l'exception des membres coriaces des Rock Machine. Fondée par Salvatore Cazzetta, un ex-ami de Boucher, la Rock Machine avait bien l'intention de tenir tête aux Hells Angels. Sept années de conflit sanglant, qui ont fait plus de 160 morts et d'innombrables blessés, en ont été le résultat. Largement en infériorité numérique, la Rock Machine a fait appel au Bandidos Motorcycle Club mondial, qui rivalisait avec les Hells Angels en termes de membres et de force.

En janvier 2000, la Rock Machine a cessé d'exister et est devenue une section probatoire de Bandidos – la première à être établie en sol canadien. Le motard Edward Winterhalder a été désigné par les Bandidos pour coordonner la transition. Bien que le décor ait été planté pour la fin de la guerre des motards et une issue positive pour tous, c'était tout sauf. À commencer par l'arrestation et la procédure d'expulsion infructueuse de Winterhalder par les autorités canadiennes, plus d'intrigues, d'assassinats et de doubles croix, Winterhalder s'est retrouvé dans une situation qu'il trouvait même impossible à contrôler. Dans The Assimilation, Winterhalder – en collaboration avec l'auteur Wil De Clercq – se souvient de sa vie et de son époque en tant que motard hors-la-loi; son implication personnelle dans la création des Bandidos de Québec; son amitié avec les acteurs clés qui l'ont rendu possible; et sa désillusion éventuelle avec la nation Bandidos et sa sortie de celle-ci.

Edward Winterhalder est un auteur américain qui a écrit plus de quarante livres sur les clubs de motards et la culture des motards hors-la-loi publiés en anglais, français, allemand et espagnol; un producteur de télévision qui a créé des programmes sur les clubs de motards et le style de vie des motards hors-la-loi pour les réseaux et les diffuseurs du monde entier; un chanteur, auteur-compositeur, musicien et producteur de disques; et scénariste.

Wil De Clercq vit à St. Catharines, en Ontario, et a travaillé comme écrivain et éditeur indépendant, artiste visuel et dans des domaines aussi divers que la démolition, la marine marchande, la peinture de faux finis, la rédaction publicitaire et la production cinématographique et télévisuelle. Il est une force dynamique dans le monde du journalisme moto depuis plus de trente-cinq ans.