Les Banshees sentent la Mort, il est vrai, mais ne l'empêchent pas. Malgré la puissance de sa volonté, Jemina ne peut réduire ce lien étroit qu'elle entretient avec elle ; après tout, la Magie reste insaisissable.
Les Traqueurs, quant à eux, assurent non seulement la paix entre les peuples d'Ombres, mais maîtrisent également les relations établies entre le monde de la Corporation et la société humaine. Et, alors que tout menace de s'effondrer, Brian n'a pas d'autre choix : rester. Plus encore maintenant que Jemina est entrée.

Baalzephon ne représente pourtant pas le plus grand danger, non. C'est en eux-mêmes et contre le reste que Jemina et Brian se débattent. Les profondeurs sont sombres, par ici. Cependant, y baigner ne signifie pas que l'on en est forcément une part de leur obscurité.

Je m'appelle Lucida Pétrel, et cette histoire n'est pas la mienne.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Lucida Pétrel n'a pas d'âge mais plusieurs voix. Si Lucida devait vivre quelque part, ce serait sur Terre, car les êtres y sont de bonne compagnie – les livres aussi. Elle n'habiterait cependant nulle part ; les plumes préfèrent se laisser promener par le vent. Son univers n'est pas unique, et il est beaucoup. Il y fait doux, parfois humide, on y sourit, on y pleure. Chaque phénomène représente l'occasion d'interroger, de ressentir et, avec un peu de chance, de comprendre. On s'aime et on a peur, là-bas. Quoi d'autre... Ah ! Lucida n'a pas de rêve, ça non. Elle préfère imaginer...