La vie est alourdie de peines et de douleurs. Sigmund Freud, médecin-psychiatre et père de la psychanalyse, disait: «Telle qu’elle nous est imposée, notre vie est trop lourde, elle nous inflige trop de peines, de déceptions, de tâches insolubles. Pour la supporter, nous ne pouvons nous passer de sédatifs. Ils sont peut-être de trois espèces: d’abord de fortes diversions, qui nous permettent de considérer notre misère comme peu de chose; puis des satisfactions substitutives qui l’amoindrissent; enfin des stupéfiants qui nous y rendent insensibles. L’un ou l’autre de ces moyens nous est indispensable.» Et pourtant, jamais, au cours de l’histoire de l’humanité, l’être humain n’a été autant protégé et aidé: intervention auprès des familles et des proches, intervention auprès des personnes atteintes de VIH-sida, intervention auprès des personnes présentant des troubles mentaux, intervention auprès des gangs de rue, intervention chez les peuples autochtones, intervention du nursing, intervention en santé publique, enseignement et intervention en milieu pluraliste.

Malgré tout, le monde entier continue d’être perclus d’injustices sociales criantes. Nécessité donc d’intervention sociale collective, de mouvements sociaux de revendications, de zones de conflit entre le monde communautaire et l’État. Prévention de conditions de risque, alphabétisation, fracture numérique, rationalités divergentes, féminisme, travail social international, accommodements raisonnables, investigation scientifique chez les travailleuses du sexe: tel est le menu que propose la collection «Problèmes sociaux et interventions sociales» dans ce tome IV de Problèmes sociaux.