Que les choses soient bien claires : j'aime les chattes. J'a. Dore. Ça.

Qualifiez-moi d'être superficiel, de pervers, ou d'homme à femmes si ça vous chante, mais laissez-moi vous dire une chose. Si je suis prêt à croire à l'existence d'un paradis, c'est uniquement parce que Dieu a créé la chatte. Car ce n'est que lorsque ma langue, mes doigts ou ma queue sont profondément enfouis dans les délices d'une femme que je sais enfin, avec certitude, que je me trouve au septième ciel.

Mon but dans la vie, explorer et référencer la diversité des chattes sur terre, m'a été suggéré l'été de mes treize ans, lorsque je suis tombé par hasard sur les magazines Playboy de mon grand-père, entassés dans la cabane à outils de sa maison de vacances. C'est ainsi que j'ai été initié à l'univers exotique et mystérieux des chattes. Noires, blanches, asiatiques, mexicaines, italiennes, irlandaises, turques... Chacune recèle une fleur d'un rose unique et dévoile subtilement la personnalité de sa détentrice. Qu'elle soit taillée, épilée à la cire ou libre et buissonnante, c'est encore le meilleur moyen de venir à bout d'une femme – son talon d'Achille. Je détiens pour ainsi dire la clé de leur royaume. Qu'il s'agisse de casse-couilles au tribunal ou de hippies croisées à l'occasion d'un concert des Avitt Brothers, je sais comment y faire. Et toutes ne demandent que ça.

Du moins, ça se vérifiait jusqu'à ce que Mariah Sanchez – aussi surnommée Sparky – se mette en travers de mon chemin.

Je lui plais.

Je le sais. Je le sens, littéralement. Mais depuis maintenant neuf fois, seize jours, douze heures et quarante-sept minutes, Sparky me tient par les couilles. Pire encore : ma bouche et mes doigts aussi sont ligotés. Enfermés dans une cellule invisible, sortie tout droit de mon imagination. Et parce que je ne fais pas semblant d'être con, la seule personne à blâmer pour mon calvaire, c'est moi...

Mais tout cela est sur le point de changer...