Clé de voûte de la Comédie humaine, gigantesque cycle romanesque imaginé par Honoré de Balzac, Le Père Goriot fut, dès sa publication, un immense succès de librairie.

Ayant fait fortune durant la Révolution, le Père Goriot, fou d'amour pour ses deux filles, sacrifie tout pour leur bonheur et leur ascension sociale. Il devient pensionnaire de la très honorable—et misérable—pension Vauquer. Petit à petit, son existence se trouve liée à celles des autres résidents de la pension, et notamment celles de Rastignac et du sombre Vautrin, alors que sa fortune décline et que ses filles provoquent la misère de leur père... jusqu'au point de non-retour.

Peinture d'une société bourgeoise avide de reconnaissance sociale, où l'argent si décrié est pourtant la clé d'un pouvoir que l'on conquiert par tous les moyens, Le Père Goriot est l'une des meilleures représentations de l'oeuvre Balzacienne, où l'amour paternel résiste, envers et contre tout, jusqu'à dévorer son personnage principal.