Georges Courteline s'amuse à tourner en dérision l'armée, les employés de bureau, la petite bourgeoisie et les milieux de la justice et des forces de l'ordre. Son œuvre, servie par un style admirable, donne une remarquable description des travers de son époque....

Fils de l'écrivain et humoriste Jules Moineaux, Georges Courteline reçoit une éducation sévère au collège de Meaux, qui déjà, fait naîotre en lui un sentiment de révolte contre la discipine et les institutions. Son service militaire dans les chasseurs à cheval à Bar-le-Duc ne le réconcilie pas avec les règlements! Il devient fonctionnaire au Ministère des cultes tout en écrivant pour différents journaux. Et ces premières expériences de la vie collégiale, militaire et professionnelle lui fournissent ses principales sources d'inspiration.Il se fait remarquer par Flammarion qui reconnaît en lui les qualités de son père et il peut alors donner libre court à sa verve satirique: il s'amuse à tourner en dérision l'armée, les employés de bureau, la petite bourgeoisie et les milieux de la justice et des forces de l'ordre.Son œuvre, servie par un style admirable, donne une remarquable description des travers de son époque....Son art ne saurait mourir, car il témoigne pour notre race, car il est le sel, la sève de notre pays. Il a pu se vanter de contenter à la fois les simples et les difficiles, de mériter "l'applaudissement de l'élite" et pour d'autres raisons, " le rire ingénu des bonnes d'enfants et des soldats". C'est ce merveilleux pouvoir qui assure la durée: "une gaîté qui s'exprime dans une langue sans bavure, une philosophie qui s'impose familièrement. - Bourbouroche.- Le gendarme est sans pitié/- Un client sérieux.