La surpopulation humaine (ou dépassement de la population) se produit lorsqu'il y a trop de personnes pour que l'environnement puisse les maintenir (avec de la nourriture, de l'eau potable, de l'air respirable, etc.)). En termes plus scientifiques, il y a dépassement lorsque le nombre d'êtres humains dans une zone géographique dépasse la capacité de charge de ce lieu. La surpopulation peut s'appliquer à la population d'une région spécifique ou à la population mondiale dans son ensemble.

La surpopulation peut résulter d'une augmentation des naissances, d'une baisse des taux de mortalité, d'une augmentation de l'immigration, ou d'un biome non durable et d'un épuisement des ressources. Il est possible qu'une région très peu peuplée soit surpeuplée si elle n'a que peu ou pas de capacité à maintenir la vie.

Les partisans de la modération démographique citent des problèmes tels que le dépassement de la capacité de charge de la Terre, le réchauffement climatique, l'effondrement écologique potentiel ou imminent, l'impact sur la qualité de vie et le risque de famine massive, voire d'extinction, pour justifier le déclin de la population.

Une définition plus controversée de la surpopulation, telle que préconisée par Paul Ehrlich, est une situation dans laquelle une population est en train d'épuiser des ressources non renouvelables. Selon cette définition, les changements de mode de vie pourraient faire en sorte qu'une zone surpeuplée ne soit plus surpeuplée sans que la population ne diminue, ou inversement.

Les scientifiques suggèrent que l'impact global de l'homme sur l'environnement, dû à la surpopulation, à la surconsommation, à la pollution et à la prolifération des technologies, a fait entrer la planète dans une nouvelle ère géologique connue sous le nom d'Anthropocène.