AMEN ou L'Enfant et La Bête

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By Angel R. Almagro

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Dans une œuvre poétique, le lecteur peut trouver comment un auteur emploie des moyens stylistiques pour parvenir à donner esthétiquement un message en quelques lignes. Or, ce message pourrait apporter des traits mystiques à l'insu du poète.

Outre de l'esthétique, il y a aussi de la mysticité dans l'œuvre littéraire, notamment dans la trilogie AMEN, AMEN I et AMEN II. Cette mysticité, laquelle inclue aussi le pouvoir de la prophétie implicite dans le poème Ville Jaunie que l'auteur a écrit à la fin du XXème siècle est latente, est un trait de l'œuvre « L'Enfant et la Bête ».

La comédie « L'Enfant et la Bête » est le poème fondamental du premier livre AMEN, qui comprend aussi les poèmes Miséricorde, Les Trésors Cubains, Les Villes Fanées et d'autres. Cette comédie illustre la triste mésaventure d'un homme châtié à vivre comme un gorille. L'enfant prodige savait qu'il s'agissait d'un homme qui souffrait proscrit dans une cage loin des siens, qu'il avait, hélas, méprisés. Il n'y a que trois personnages dans l'épisode: l'enfant, la bête et la belle inconnue.

On s'y familiarise avec des éléments de la culture afro-cubaine Yoruba, qui fait partie indissoluble de l'idiosyncrasie cubaine. Et cette culture provenant de l'Afrique notamment nigérienne lors l'établissement de l'esclavage dans l'Amérique insulaire et faisant syncrétisme avec la culture ibérique, y compris la religion catholique, influence la pensée et la conduite des cubains noirs, blancs et mulâtres, dans le milieu socioculturel cubain. C'est justement cette culture Yoruba qui fait que le racisme ne soit pas un conflit social à Cuba. Cette assimilation socioculturelle est aussi implicite dans la comédie « L'Enfant et la Bête » par la Pierre de Yemaya, talisman de la chance.

La prosodie de la comédie « L'Enfant et la Bête » n'a pas la rigidité qu'on trouve parfois dans les écrits en vers, par son argument et sa fantaisie qui permettent que le conflit aboutisse d'une façon cohérente et graduelle à une prise de conscience désirée, parallèlement avec la rupture du maléfice punissant un homme à agir comme une bête dans son calvaire, malgré un cours passage d'érotisme qui vient adoucir son chagrin.

AMEN ou L'Enfant et La Bête