Les Mystères du Temple
ebook ∣ Un roman policier au cœur de l'aristocratie · Œuvres de Ponson du Terrail
By Ponson du Terrail

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Intrigues familiales sous fond de scènes criminelles
Les Mystères du Temple est un petit chef-d'œuvre de puzzle familial et criminel. Peu de personnages sont en scène — contrairement à la légende qui veut que Ponson du Terrail devait employer des marionnettes pour s'y retrouver — mais ils ont tous entre eux des rapports complexes. Ainsi par exemple, d'emblée, s'affrontent deux hommes dont l'un est le fils légitime du marquis de Hauteserre mais non son fils biologique, et l'autre son véritable fils, mais né d'une liaison adultère.
Selon un procédé courant, l'auteur apprend à ses lecteurs le passé de ses personnages par l'intermédiaire de manuscrits prévus à cet effet et que l'on vole ou détruit selon l'intérêt du moment.
Mais l'aspect le plus frappant de ce roman est l'intensité du registre criminel. Le crime semble être roi...
Ce roman est paru dans le journal L'Omnibus, du 4 décembre 1862 au 26 avril 1863.
Un supsense saisissant qui s'intensifie au fil des pages !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Ponson du Terrail est né en 1829 et mort en 1871. S'inspirant tout d'abord du genre gothique, Ponson du Terrail se tourne rapidement vers le roman-feuilleton, style dont il devient une figure emblématique. Dans la veine des Mystères de Paris d'Eugène Sue, il crée le célèbre personnage de Rocambole.
EXTRAIT
Un matin d'hiver, comme le jour commençait à poindre, un homme qui marchait furtivement, le nez dans son manteau, se retournant de temps à autre pour voir s'il n'était point suivi, s'arrêta vers le milieu de la rue Nazareth, devant une boutique encore fermée, au-dessus de laquelle on lisait :
Jacob Isambart
marchand d'habits
— C'est bien là, se dit-il en examinant cette enseigne.
Et il frappa.
Il avait plu toute la nuit, le ciel était gris, les trottoirs couverts de boue.
L'homme qui frappait à la porte du marchand d'habits semblait avoir marché une partie de la nuit, si on prenait garde à sa chaussure dont le vernis avait disparu sous une épaisse couche de fange, et à son pantalon noir crotté jusqu'au genou.
Cependant l'ensemble de sa mise sentait l'élégance, et ce n'était pas évidemment le besoin qui amenait cet homme dans un de ces antres soumis à patente, où le pauvre monde va chercher un peu d'argent en échange de ses habits.
Les Mystères du Temple est un petit chef-d'œuvre de puzzle familial et criminel. Peu de personnages sont en scène — contrairement à la légende qui veut que Ponson du Terrail devait employer des marionnettes pour s'y retrouver — mais ils ont tous entre eux des rapports complexes. Ainsi par exemple, d'emblée, s'affrontent deux hommes dont l'un est le fils légitime du marquis de Hauteserre mais non son fils biologique, et l'autre son véritable fils, mais né d'une liaison adultère.
Selon un procédé courant, l'auteur apprend à ses lecteurs le passé de ses personnages par l'intermédiaire de manuscrits prévus à cet effet et que l'on vole ou détruit selon l'intérêt du moment.
Mais l'aspect le plus frappant de ce roman est l'intensité du registre criminel. Le crime semble être roi...
Ce roman est paru dans le journal L'Omnibus, du 4 décembre 1862 au 26 avril 1863.
Un supsense saisissant qui s'intensifie au fil des pages !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Ponson du Terrail est né en 1829 et mort en 1871. S'inspirant tout d'abord du genre gothique, Ponson du Terrail se tourne rapidement vers le roman-feuilleton, style dont il devient une figure emblématique. Dans la veine des Mystères de Paris d'Eugène Sue, il crée le célèbre personnage de Rocambole.
EXTRAIT
Un matin d'hiver, comme le jour commençait à poindre, un homme qui marchait furtivement, le nez dans son manteau, se retournant de temps à autre pour voir s'il n'était point suivi, s'arrêta vers le milieu de la rue Nazareth, devant une boutique encore fermée, au-dessus de laquelle on lisait :
Jacob Isambart
marchand d'habits
— C'est bien là, se dit-il en examinant cette enseigne.
Et il frappa.
Il avait plu toute la nuit, le ciel était gris, les trottoirs couverts de boue.
L'homme qui frappait à la porte du marchand d'habits semblait avoir marché une partie de la nuit, si on prenait garde à sa chaussure dont le vernis avait disparu sous une épaisse couche de fange, et à son pantalon noir crotté jusqu'au genou.
Cependant l'ensemble de sa mise sentait l'élégance, et ce n'était pas évidemment le besoin qui amenait cet homme dans un de ces antres soumis à patente, où le pauvre monde va chercher un peu d'argent en échange de ses habits.