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L'Évangile de l'homme libre est une pièce de théâtre humoristique qui raconte le parcours de Shakata, un adolescent malicieux et espiègle, dont les parents tentent désespérément — et souvent comiquement — de lui inculquer l'amour de l'étude et de la sagesse.
La pièce s'ouvre sur une scène familiale burlesque : un foyer modeste et chaotique où le père s'accroche à sa télécommande comme à un trésor, tandis que la mère multiplie les tâches domestiques avec une énergie désordonnée. Shakata, lui, feint d'étudier mais s'endort sur son cahier, déclenchant des répliques cinglantes et des situations absurdes (comme un rat qui traverse la scène ou une bouillie de mil immangeable).
Le ton comique est soutenu par des dialogues vifs, des exagérations grotesques (la mère poursuit Shakata avec une cuillère géante, le père pleure pour un pain volé), et des personnages hauts en couleur — comme le perroquet sarcastique, le serpent philosophe, le chien juge en chapeau de paille, ou le pygmée méditatif qui distille des vérités avec une solennité décalée.
Chaque rencontre de Shakata lors de son « voyage initiatique » est prétexte à des quiproquos, des jeux de mots, et des réflexions décalées sur la religion, la société, l'éducation ou la politique. La mère, notamment, incarne une figure comique forte : tantôt sévère, tantôt taquine, elle lance des piques et des proverbes revisités avec une verve populaire.
Malgré les enjeux sérieux (la quête de sens, l'autonomie, la transmission), la pièce conserve une légèret joyeuse et un humour tendre, souvent absurde, qui rappelle une fable moderne où les animaux parlent, les parents se chamaillent, et les leçons de vie sont données avec un clin d'œil.
La conclusion — où les parents, ayant renoncé à forcer Shakata, deviennent eux-mêmes des modèles par l'exemple — est traitée avec une touche d'ironie et de chaleur, soulignant que la sagesse n'exclut pas le rire.