L'Offshore Club

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By Boris Gramond

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Offshore Club
Manuel de naufrage pour classes dirigeantes – et mode d'emploi pour ceux qui veulent couler avec panache


Genre : Thriller techno-politique / Roman noir maritime
Sous-genre : Satire financière sous adrénaline ; huis-clos capitaliste virant à la chasse planétaire
Public : Lecteurs de Don DeLillo, Stieg Larsson, William Gibson, Virginie Despentes, Bret Easton Ellis, Palahniuk, Houellebecq – et tous ceux qui n'ont pas peur de scruter le luxe quand il prend feu, ni la vérité quand elle se noie volontairement.


Dans un monde plus précieux qu'un paradis fiscal et plus toxique qu'une mare d'hydrocarbures — le super-yacht Nemesis, QG ambulant d'élites qui s'achètent un océan privé — l'auteur orchestre un naufrage programmé : fuite de données titanesque, prise d'otage médiatique, et dollar-drone largué sur chaque morale flottante.


Le roman propulse le lecteur des cales blindées d'un palace maritime jusqu'aux parquets feutrés de Zurich, aux écrans de trading de Lisbonne, puis au tribunal glacial d'Oslo ; partout, un hacker fantomatique baptisé Spectre hésite entre publier toute la pourriture du monde ou tout effacer, tandis qu'une survivante cabossée (Sofia) affronte un milliardaire incendiaire (Victor) dans une ruée finale vers l'Arctique.


C'est un texte qui ne met pas de gilet de sauvetage à la morale : dialogues salés au cyanure, pages d'interludes façon dossiers confidentiels, personnages qui alternent instinct de survie, cynisme sartorial et colère radioactive.
On y croise :

  • un fonds spéculatif qui manipule la vérité comme un cours du pétrole,
  • une capitaine transformée en whistle-blower malgré elle,
  • un algorithme de réputation qui tue plus sûrement qu'un pistolet,
  • un procès-spectacle où la transparence devient marchandise.

  • Le style est brut, syncopé, fluorescent : quelque part entre un câble diplomatique qui fuit et un manifeste anticapitaliste balancé depuis un hélicoptère. Chaque chapitre bat comme un compte à rebours (T-48 h → T0), chaque phrase claque comme un titre boursier en chute libre.
    Ce roman n'est pas une aventure maritime : c'est un black-out électrique sur le pont supérieur de la haute finance, un flash stroboscopique sur la violence que l'argent maquille en lifestyle.


    Question qui surnage après la dernière page :
    Si tout finit par couler, qui vend les gilets ?

    L'Offshore Club