- Mon neveu adoré, je t'aime tellement. Tu sais, cela ne me surprend pas car tu es un élu. Tu apprends vite et semble être en avance sur tout. Tu m'admires je sais, mais tu seras plus grand que moi et plus admiré que ton oncle que je suis. Je ne sais pas si je serai là pour t'applaudir un jour dans tes conquêtes, mais où que je me trouverai, je serai fier. Le calme avait gagné la petite assemblée. CAMARA PETAMBAN faisait ses prophéties, et tous savaient que ce qui se passait était quelque chose de sérieux et de très important. Sa sœur avait les mains sur le front et répétait à chaque fois « Amina, amina » quand une prophétie sortait pour son fils. Puis continuant, il se redressa un peu et fit asseoir l'enfant sur ses genoux. - Depuis la grossesse de ta mère jusqu'aujourd'hui, je t'observe mon enfant. J'ai beaucoup de choses à t'enseigner ; c'est comme une mission, une charge qu'on m'a confiée. - Mais qui t'a chargé de m'enseigner mon oncle ? lui demanda l'enfant. Personne n'osait se mêler maintenant, c'était une discussion entre l'oncle et son neveu ; le maître et son élève en quelque sorte.