De l'amour à la haine, je décris le pont Du mentour au démagogue, je casse le pont Je parle pêle-mêle Pour que dans notre vie, la joie se mêle.Du bonheur à la déception Je parle des moments de désillusion De gloire causée par la magie de l'union Et je sabre amplement la désunion.J'emprunte la voie d'la dénonciation Comme un chirurgien et son scalpel Ou un maçon et sa pele J'me prends pour un messie et déclare la libération.J'écris le mal africain Je pleure l'entétement du con Je ne veux pas du rêve américain Je veux juste que mon continent s'libère des dons.Voici en quelques vers comment l'auteur s'en prend à la réalité sociale. Il parle d'amour et de ses tourments, de la politique et ses bourrasques. Il glorifie l'Afrique et deplore son état statique. Le poste, comme un messager du temps décrit le mal présent et présage un futur radieux pour le vieux continent, il allie satire et versification pour s'attaquer au mal de sa génération.