Scène III : Gontran, Marie-Thérèse et Elise.

MARIE-THERESE (elle lui fait un baiser) Merveilleuse fut bien votre nuit, je l'espère.

GONTRAN (il fait un énorme pet en baillant) Plutôt malheureuse de toutes les manières.

MARIE-THERESE - Tu en m'as jamais dit que fut bonne ta nuit, que de tout viser qu'elle fut nouée d'ennuis. Quel gros drame d'argent t'ôta le beau sourire, puisqu'il est prometteur, notre sombre avenir !

GONTRAN (un deuxième pet retentit) Très prometteur, et de gangrène et de migraine !

MARIE-THERESE - Encore ? Quelle gangrène ? Tu te fais peine. N'est-ce-pas comédie qu'un boss soit pessimiste ? (Elle décroche le téléphone qui sonnait depuis un moment)

GONTRAN (il baille encore) - Qui fut-ce ?

MARIE-THERESE - C'est Céline ; et sa douleur persiste.