Les bagnes d'enfants, Dieu merci, ça n'existe plus !

ebook Témoignages des luttes de jeunes placés en foyers de semi-liberté · Textes à l'appui--Pédagogie

By Jacques Fresco

cover image of Les bagnes d'enfants, Dieu merci, ça n'existe plus !

Sign up to save your library

With an OverDrive account, you can save your favorite libraries for at-a-glance information about availability. Find out more about OverDrive accounts.

   Not today

Find this title in Libby, the library reading app by OverDrive.

Download Libby on the App Store Download Libby on Google Play

Search for a digital library with this title

Title found at these libraries:

Library Name Distance
Loading...
Dans les années 1930, la campagne de presse du journaliste Alexis Danan contre les bagnes d'enfants, a porté ses fruits parce qu'elle reposait sur des données concrètes, constantes, régissant les « maisons de correction » de l'époque. En 1974, si la fonction profonde de ces institutions est restée la même, l'ensemble du secteur, dit de l'enfance inadaptée, s'est libéralisé. Se démarquant des institutions-mères (prison, asile, etc.), il a su trouver une originalité propre. C'est cette démarcation qui en masque la fonction et, contradictoirement, si l'on ne peut plus, à propos de l'ensemble du réseau, parler d'institutions totalitaires, les jeunes « placés » en reconnaissent pourtant, parce qu'ils les vivent, les caractères : vie recluse de ses membres, au moins parce que les échanges sociaux avec l'extérieur sont contrôlés à l'extrême ; écrasement des frontières qui séparent les trois champs d'activités fondamentaux (travail, loisir, repos), tous les aspects de l'existence des "placés", dépendent d'une même et seule autorité ; mise à l'écart du rapport travail-salaire, l'institution fonctionnant suivant la dialectique pénurie-pléthore. À travers la grève menée dans deux centres par des jeunes "placés", à travers le récit des artisans de cette grève, Jacques Fresco montre la réalité de ce qu'on appelle « rééducation ».
Les bagnes d'enfants, Dieu merci, ça n'existe plus !