Chacun d'entre nous rêve d'une maison, petite ou grande, chacun la porte en soi comme un enfant, l'emplit de plantes, de tableaux, d'objets. Pour Laure et David, Le Clos ne sera peut-être qu'une fuite, une façon d'habituer Élisabeth, la femme de David, aux absences de son mari. Cette maison, qu'ils vont construire, aura des fondations de carton : la lâcheté de David, le besoin pour Laure d'avoir un nid à elle. Laure ira-t-elle jusqu'à se perdre, jusqu'à admettre que l'homme qu'elle aime, soit aussi l'homme d'une autre ? Le Clos, mort avant d'exister, deviendra-t-il, entre eux, un élément de chantage, comme l'enfant d'un couple divorcé ? Rapidité d'écriture, nostalgie, désenchantement, cruauté, donnent à ce livre une résonance unique, une musique toute personnelle. Un roman tissé de bonheur et de souffrance, marqué par la tendresse.