La presse quotidienne a-t-elle encore sa place dans nos sociétés, alors que l'on assiste à une baisse régulière du lectorat, que le nombre de titres présents en kiosque diminue, et que la concurrence avec les autres médias - écrits, audiovisuels et électroniques -, est de plus en plus manifeste. Selon Philippe Robinet et Serge Guérin, il n'y a pas de fatalité au déclin de cette presse. C'est sa capacité à se renouveler qui est en jeu, tant sur le plan de l'organisation interne et de la diffusion, que sur le plan du contenu proposé au lecteur.