Quand on veut mesurer la liberté de l'information, et son évolution récente dans les sociétés démocratiques, ne se contente-t-on pas de paramètres et de termes qui, comme censure ou interdiction, ont essentiellement cours dans les régimes autoritaires auxquels sont soumis la plupart des pays de la planète, malgré les bouleversements récents ? N'y a-t-il pas alors abus de langage et hypocrisie ? Cette question prend tout son sens après les analyses des auteurs de cet ouvrage, qui cernent et dénoncent les mille et une méthodes utilisées par les puissances financières et les pouvoirs, pour domestiquer l'information sans risquer de défier l'opinion publique.