Il s'agit ici de l'Afrique ; il s'agit aussi bien d'une Afrique intérieure ; ou de tout autre pays. Alain Piolot ne vise qu'à raconter l'histoire et les conditions d'un voyage de l'aube à la nuit, de l'arbre à la mer, du connu à l'invisible. N'a qu'une ambition : tenter de déchiffrer, à l'avance, le sens et l'utilité de ce parcours. Dans « L'arbre de sang », le vécu et la simplicité s'épanouissent — naturellement — en un fantastique chaleureux, quoique non sans mystère. L'intuition du poète nous dépayse, désarçonne parfois la raison, et tend vers une subtile morale de la fraternité.