"Il aurait fallu de si peu, d'un souffle sur la peau, de ta peau sur ma peau, d'un mot sur ma peau, d'un mot de si peu. Il aurait fallu d'un souffle qui germe sous la peau, qui germe sous le souffle de la patience des mots, d'un mot de trop. Tu sais comme moi la limite de la patience des mots, nulle parole où tu n'habites et j'ai fini la manœuvre très tôt d'exercer la patience des mots. Cette patience où j'ai mes limites et pour laquelle je n'ai besoin de mot pour habiter dans ton souffle." Michel Eckhard nous offre un nouveau recueil poétique.