Jacques Marville erre à l'aventure dans un monde bouleversé par la violence. Il est tour à tour employé de bureau, manœuvre, livreur, enseignant. Il passe d'une femme à l'autre. Il rompt avec Claire, son grand amour d'adolescence. Un moment le tente une vie médiocre auprès d'une secrétaire de maison de couture. Il part pour l'Italie avec Françoise, bourgeoise aux préjugés raciaux. Il se retrouve en Grèce avec la pathétique Catherine que hantent des souvenirs de guerre. Partout autour de Jacques — en son père, chez son frère — les images de la violence exercent un véritable pouvoir destructeur. Jacques ne peut les supporter plus longtemps. A l'inacceptable — l'injustice, la torture, la terreur atomique — il opposera désormais un refus obstiné, quotidien. « La Violence des pacifiques », c'est la recherche haletante et pleine de rebondissements d'un homme pour surmonter l'une des fatalités de notre époque. Ce roman d'une indéniable originalité est aussi l'œuvre la plus ample de Guy Le Clec'h.