Née d'une grande ambition en 1945, la Sécurité sociale fait aujourd'hui l'objet de nombreux débats. Mais sait-on que le clergé, c'est-à-dire les prêtres, religieux et religieuses, fut le dernier groupe à adhérer ? C'était en 1978. Malgré ses efforts, cette population vieillissante ne parvient plus à assurer un équilibre suffisant de son régime de retraite : un actif cotise pour trois pensionnés. C'est donc le régime général qui finance la caisse de retraite du clergé à plus de 80 %. Les autorités religieuses s'en inquiètent, interrogent experts et pouvoirs publics. Ce livre très documenté et accessible ouvre un dossier peu exploré, en retrace l'histoire, analyse les enjeux, esquisse des perspectives au carrefour des relations entre l'Eglise catholique, l'Etat et la société. Outre les prêtres, religieux et religieuses, premiers concernés, cet ouvrage intéressera tout croyant soucieux des conditions économiques dans lesquelles le clergé exerce son ministère. Jacques Bassot, licencié en théologie, a été, durant vingt ans, directeur des relations humaines dans une entreprise industrielle. Retraité, il est administrateur au groupe Mornay (Caisse de retraite complémentaire) et président de l'Association pour une retraite convenable (APRC).