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Piège de la concentration, piège de la concertation, piège du bon gouvernement, piège de la mauvaise conscience, piège du bonheur total, piège de l'intérêt général. Ne faut-il pas voir, dans le jeu de ces six pièges, l'explication d'un des plus étranges paradoxes de la France d'aujourd'hui ? Depuis plusieurs dizaines d'années, les entreprises françaises ont accompli des performances exceptionnelles : du point de vue de l'expansion économique, de l'élévation des niveaux de vie, de la concurrence internationale ; du point de vue, aussi, des relations de l'homme avec son travail. Dans un monde en crise, dans un environnement en mutation profonde, elles ont fait preuve d'une étonnante faculté d'adaptation. Et, pourtant, l'image du patronat dans l'opinion publique demeure médiocre, ou mauvaise. L'envahissement de la bureaucratie d'État entrave toujours plus les chefs d'entreprise dans l'exercice de leurs responsabilités. La plupart des Français et des Françaises paraissent inconscients du prix dont ils paieront la disparition des entreprises libres et leur remplacement, comme certains le souhaitent, par une quelconque forme d'administration économique. Malgré l'excellence de son dossier, il arrive que le patronat le plaide avec une discrétion, une timidité surprenantes. Dans le Patronat piégé, Pierre de Calan, qui fut Vice-Président du Conseil National du Patronat Français, démonte les mécanismes qui paralysent ainsi l'action et les manifestations des chefs d'entreprises, faussent les jugements que l'on porte sur eux — et celui, parfois, qu'ils portent sur eux-mêmes. Il montre comment échapper à ces pièges, et quelle efficacité économique et sociale, quelle aptitude à rendre plus heureuse la vie des hommes au travail pourraient être, alors, celles d'un patronat libéré.